Un être solitaire...
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Au moment de l’écriture, je n’avais pas réellement une idée de l’ensemble car les épisodes ne sont pas à suivre. Il y a des éléments narratifs qui ont une importance sur le cours de l’histoire. Le fait que Thierry soit investi d’une mission pour le royaume en tant que messager du roi modifie son parcours et celui des compagnons. Tout comme ses liens amoureux avec Isabelle qui évoluent tout doucement. Les personnages ont évolué puisque nous avons écrit sur quatre ans et lorsque j’ai senti le côté macho de l’équipe, j’ai diminué l’importance des compagnons au profit du personnage d’Isabelle.
Jean-Claude Deret
- Messire Florent en pleines tractations avec le Prince noir (interprété par Jacques Couturier)…
- Photographie de plateau, 1963
Il est un fait que la dimension affective reste un des paramètres qui joue un rôle dans l’inspiration et l’humeur d’un auteur. L’ambiance de travail, spécialement dans le temps fort des tournages est un facteur déterminant. Gardons à l’esprit que Jean-Claude Deret est investi également du rôle de messire Florent. Et quel rôle : celui du rival de Thierry…
Sans être un despote, l’auteur demeure souverain dans les espaces de liberté qui lui sont impartis. Mais une série télévisée reste une œuvre collective. Le producteur délégué et le réalisateur sont les autres hommes forts du trio.
Un auteur c’est forcément un être solitaire. Maintenant, on veut que tout le monde écrive en groupe ce que j’estime absolument impossible.
Jean-Claude Deret
- Jean-Claude Deret, un auteur reconnu…
- Concours des photos de vacances, Télé Magazine n°478, décembre 1964
Quelle passion, quelle détermination ! C’est bien le regard qu’il porte sur la vie qui l’entoure qui nourrit l’écriture de Jean-Claude Deret. La page blanche l’a sans doute plus souvent stimulé qu’angoissé. Rapidité, efficacité, pourquoi pas ? Si monsieur Deret vous dit qu’il préfère le faire seul, laissez-le plancher dans son coin !